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  • libération des 54 détenus abusifs de la prison centrale de KONDENGUI

    LOGIQUE HISTORIQUE DE LA LIBERATION DES 54 DETENUS.docx

    La libération des 54 détenus abusifs de la prison centrale de KONDENGUI, par le Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de Yaoundé Centre Administratif, s’inscrit dans le cadre de l’une des stratégies de réalisation du projet de Volontariat en Médiation Judiciaire au Cameroun. Qui quant à elle, rentre dans celle de la mise en place de la profession de Médiation au Cameroun, qui est un projet de l’Association Brain Trust for Development and Culture, association de Droit Camerounais, régie par la loi N°90/053 du19 Décembre1990, portant sur la liberté d’association au Cameroun et enregistrée sous le N°0001234/RDA/J06/BAPP du 28 Novembre 2006.
    En effet, parmi les diverses voies identifiés comme pouvant favoriser son implémentation, cette stratégie s’est présentée indiquée comme ne pouvant se faire ressentir comme menace à la réticence des autorités, car l’une des raisons pour laquelle les réformes échouent, c’est lorsque ces dernières sont pressenties comme menaces par les dirigeants en place.
    Quoique vraiment embarrassé par l’attitude du Procureur de la République avec qui nous avons travaillé ensemble pendant ces 8 mois, et estimions trouvés non seulement une oreille attentive pour la pleine réalisation de ce projet, mais également, un homme de loi, hélas, nos espoir se trouvent ramenés au point zéro. Car, le fait qu’il ne nous ait pas reconnu la paternité de ce projet, ou nous donner la possibilité de s’adresser aux libérables comme convenus lors de ces audiences nocturnes (23heures parfois), ni aux médias comme convenus, nous donne à nouveau à recommencer des démarches auprès des 109 autres juridictions sur les 110 que compte le Cameroun. Toutes fois, puisque nous avons pour détermination de nous mettre au service de ce pays que nous pensons être le lieu ou nous avons peut être des contributions à apporter, nous remplirons nos devoirs toujours.
    Au moment ou nous nous concentrons vers l’élaboration d’une politique pénale anti-criminelle (pressentie pour le mois d’Avril 2016).
    Vivement que les autorités judiciaires nous offrent cette possibilité de servir ce pays en matière de respect des droits humains.