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VOLONTARIAT EN MEDIATION JUDICIAIRE

  • LA JUSTICE PRIVEE FACE A LA FILOUTERIE DE LOYER

    Au petit matin du 22 Juin 2016, le monde juridico-judiciaire camerounais s’est réveillé stupéfait  par une nouvelle que la grande majorité des observateurs de la vie juridique camerounaise n’avait jusque-là pu prévoir: le projet de loi portant révision de la loi n°65-LF-24 du 12 novembre 1965, instituant le Code Pénal, a été déposé la veille sur le bureau de l’Assemblée nationale ! le Gouvernement camerounais et notamment le ministère de la Justice qui porte ce projet de loi a entrepris de saisir la représentation nationale de la révision des textes. Le 12 juillet 2016, ce dernier a été promulgué par le Président de la République.

    La loi pénale ainsi votée est bien la loi pénale de fond, c’est-à-dire, celle qui définit, précise, détaille et fixe les infractions, leurs éléments constitutifs, les peines encourues à titre principal et à titre de peines accessoires, les mesures de sûretés, des circonstances aggravantes et atténuantes, les conditions de la responsabilité pénale, les causes d’extinction, d’aggravation ou d’atténuation de ladite responsabilité pénale, etc.

    Les révisions intervenues dans cet instrument toucheront la pénalisation des locataires insolvables ou indélicats. Cette infraction est dénommée filouterie du loyer par le législateur.

    Le grand intérêt porté au nouveau Code Pénal du Cameroun (CPC) réside dans les innovations y opérées. Au rang de ces dernières se trouve l’article 322 du (CPC). Il ressort en effet de cet article que le bailleur dispose désormais de différents moyens d’action en vue de la protection de ses droits devant les juridictions pénales. Ce texte précise que l’infraction est constituée lorsque le locataire est resté deux mois sans s’acquitter de son loyer alors qu’il continue de jouir de son droit de bail. Une fois la défaillance constatée, le bailleur somme le concerné de quitter les lieux dans un délai d’un (01) mois  ou à défaut de s’acquitter immédiatement de ses obligations.

    En parcourant alors cette partie de ce code, on est en droit de se dire que passer ce délai, après enregistrement du contrat de bail et sommation par voie d’huissier ou par tout autre moyen laissant trace écrite restée sans effet, le locataire qui continu à occuper le local fut il à usage commercial ou résidentiel est déjà passible de provocation,(article 85) et livrerait le bailleur à l’état de nécessité (article 86) et le pousserait à la légitime défense(article 84.4)  toute chose qui l’exempterait des poursuites pour violation de domicile, ou trouble de jouissance.

    Avec la vulgarisation de nombreuses activités visant l’octroie des avantages particuliers accordés par les pouvoirs publics à une personne physique ou morale, résidente ou non-résidente, en vue de la promotion et/ou du développement des investissements du monde industriel, des commerces, des banques et de l’urbanisation, de nombreux camerounais ont investi dans les diverses activités économiques du pays, soutenant ainsi la croissance. Parmi eux, les investisseurs immobiliers, le Bailleur est donc un investisseur privé, renflouant les cassies du Trésors public par diverses contributions ( taxe foncière, enregistrement du contrat de bail, impôts sur le revenus locatif etc…) de ce fait il mérite de bénéficier de nombreuses mesures propre à la protection de l’Etat-nation dont il possède la nationalité.

    Si  l’Etat du Cameroun veut alors booster les opérations d’investissement, favoriser, promouvoir et attirer les investissements productifs en vue de développer les activités orientées vers la promotion d’une croissance économique forte pour répondre avec pertinence à la gestion de la  majorité des charges relatives à l’ensemble des préoccupations dont il a la responsabilité.

    Par quel moyens cet investisseur pourra t-il étendre ses actions  ou réaménager ses actifs détenus ou acquis. Car au vu du déroulement des procédures au niveau des juridictions, Il est loisible d’observer une fragilisation des droits du bailleur (contribuable), laquelle se manifeste tout à la fois par l’accroissement exponentiel des infractions touchant à la vie quotidienne de ce dernier et par des peines extrêmement sévères (déferrement de ces derniers, privation de liberté, dépossession temporaire de leur propriété, atteinte à ses libertés fondamentales à l’instar du droit de grève, de propriété, justice équitable).

    1. MEKOBE SONE «Il existe cependant des hypothèses où la justice privée est autorisée exceptionnellement par la loi. Il en est ainsi de la légitime défense, de l’état de nécessité, de l’excuse de provocation prévue par les articles 84, 85 et 86 du Code pénal camerounais». Discours du président de la Cour Suprême à l’occasion de la rentrée solennelle de la haute juridiction le 22 février 2017.

    Où se situent alors les limites de la légitime défense ?, de l’état de nécessité ? de l’excuse de provocation ? L’on serait tenté de se demander, cette approximation d’application du droit ne risque t-elle pas de constituer des pièges permettant au pouvoir judiciaire d’englober des comportements divers ? Ou d’encourager le non respect des obligations des contrats de bail ? Ou cautionner les obstacles à la mobilisation de l’investissement et au développement du secteur privé ? Et on ne tardera pas de s’apercevoir très vite qu’elles constituent une menace à la promotion  et l’attrait des investissements productifs en vue de développer les activités orientées vers la promotion d’une croissance économique forte, durable, partagée et même  aux libertés individuelles.

    La loi est dure mais c’est la loi, il faut 72h pour un bailleur victime mais abusé pour se retrouver déféré au niveau d’une prison, de même , il faut également respecter la même loi qui mentionne « (1) Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à trois (03) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à trois cent mille (300 000) francs ou de l’une des deux peines seulement, le preneur par bail, dument enregistré, d’un immeuble bâti ou non, qui, débiteur de deux (02) mois de loyers, n’a ni payé lesdits loyers, ni libéré l’immeuble concerné un mois après sommation de payer ou de libérer les lieux. » trois mois sans payer c’est quand même trop non !!!!!!!!! le propriétaire vit de quoi entre temps ? cas des retraités.

     

    La présente conférence s’intéresse alors à l’encouragement de la préservation  d’une part, à la liberté sacrée du citoyen, gage indispensable pour l’éclosion véritable d’un Etat de Droit, et d’autre part, à garantir la cohésion et l’harmonie entre les citoyens, gage indispensable pour une économie prospère et bien entendu un développement durable. Elle se tiendra le Mercredi 06 Décembre 2017, à Yaoundé, avec pour Thème : la justice privée face a la  filouterie de loyer

    Objectif global

    Fournir à l’administration  judiciaire d’éventuelles pistes palpables, visant à favoriser le dialogue pour : « préserver d’une part, la liberté sacrée du citoyen, gage indispensable pour l’éclosion véritable d’un Etat de Droit, et d’autre part, garantir la cohésion et l’harmonie entre les citoyens, gage indispensable pour une économie prospère et bien entendu un développement durable. (Bâtonnier Charles Tchoungang)

     

    Objectifs spécifiques

    • Tenir un débat pour l’entente sur la nécessité de se pencher sur le rééquilibrage des rapports locatifs,
    • Préciser  le bienfondé de la protection en direction des investisseurs immobiliers privés et publics
    • Encourager la consolidation et la préservation des droits des propriétaires et co propriétaires des immeubles bâtis et non bâtis ;
    • Permettre le maintien des contrats sociaux en dissuadant et même en  réprimant les comportements jugés antisociaux ;
    • Engager des réflexions sur les défis les plus épineux qui touchent la vie des propriétaires et co propriétaires des immeubles bâtis et non bâtis.

    Les résultats attendus

    A l’issue de cette conférence, les résultats ci-après  sont attendus:

    • Les participants comprennent et s’approprient l’entente sur la nécessité de se pencher sur le rééquilibrage des rapports locatifs ;
    • le bienfondé de la protection en direction des investisseurs immobiliers privés et publics est  précisé ;
    • la consolidation  et la préservation des droits des propriétaires et co propriétaires des immeubles bâtis et non bâtis est encouragée auprès des chefs de cours et d’appels ;
    • le maintien des contrats sociaux par dissuasion et même par  répression des comportements jugés antisociaux est permis ;
    • des réflexions sur les défis les plus épineux qui touchent la vie des propriétaires et co propriétaires des immeubles bâtis et non bâtis sont engagés.

    Bénéficiaires

    Cette activité aura comme principaux bénéficiaires, le personnel judiciaire et leurs auxiliaires, les investisseurs immobiliers privés et publics, la CNDHL, les organisations de la Société civile, les Médias et l’ensemble du peuple Camerounais.

     

    Partenaires et personnes Ressources

    Cette activité sera menée en partenariat avec la CNDHL, les organisations de la société civile (OSC) Camerounaises travaillant de manière active sur le domaine des droits de l’homme.

    Les personnes ressources seront des experts du  MINFI, SIC, Crédit Foncier, MAETUR, Programme des Nations Unies pour  le Développement, ceux de la CNDHL.

     

    Date et lieu

     

    Cette activité se tiendra le 30Mars 2017 à Yaoundé, à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et Libertés (salle de conférence du Bâtiment C)

     

  • 2EME PHASE DE DECONGESTIONNEMENT DE LA PRISON CENTRALE DE YAOUNDE

    2EME PHASE DE DÉCONGESTIONNEMENT DE LA PRISON CENTRALE DE YAOUNDÉ


    Dans le but de palier au problème de surpopulation carcérale, de lutter contre l’encombrement déplorable des prisons et autres centres de détention meublés par les cas des détenus illettrés, les condamnés par défaut pour n’avoir pas déférés à l’audience d’inculpation, et ceux dépourvus des capacités de rétention de leur résultats d’audiences, une équipe de 12 personnes, dirigée par 3 Magistrats et des greffiers du Tribunal de Première instance Yaoundé Centre Administratif, associée aux membres de l’association Brain Trust for Development and Culture et de ceux du CASS Nkol ndongo, effectuera une vaste opération de contrôle judiciaire par le biais de la réactualisation du fichier d’écrous des détenus relevant de cette juridiction.
    Le programme se déroulera pendant près d’un mois, plus précisément du 05 au 30 Septembre 2016, ceci pour rentrer en contact avec tous les détenus de cette juridiction, en procédant par une vérification minutieuse, (quartier par quartier), c'est-à-dire parcourir les 09 sur les 14 quartiers, où sont retenus les citoyens ayant des difficultés avec leurs résultats d’audiences ou ceux ayant purgés les peines résultants de leurs condamnations, mais continuant à être retenus au sein de la prison.

     

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  • DON BOSCO ,21 Juillet 2016, journée de sensibilisation des jeunes sur les Médiations Citoyenne

    Le jeudi 21 Juillet 2016, s’est tenue au centre DON BOSCO une journée de sensibilisation des jeunes sur les Médiations Citoyennes l’objectif de cette dernière visait à préparer les jeunes à la maitrise du désamorçage des tensions survenues dans tout différend intervenu en leur présence.
    Animée par Jean Marie ALIMA Président de l’association Brain Trust for Development and Culture. Cette sensibilisation était faite en présence des jeunes de l’académie African Can Play Basketball Academy (ACPBA) tenue par Monsieur, DASSI ASHA Roger, instructeur de Basketball au sein dudit centre.Les divers thèmes sur lesquels cette dernière portait étaient : la Médiation Familiale, la Médiation Scolaire, la Médiation Sociale et la Médiation Environnementale.
    Pour favoriser l’appropriation des définitions, le principe de l’interaction a été utilisé pour les échanges ; âgés pour la pluspart entre 8 à 17 ans, la centaine de jeunes que compte cet académie maitrisait le terme Citoyenneté, celui de Médiation était nouveau pour eux. Apès ces définitions, une introduction à été faite pour justifier le bien fondé du thème de la journée ( Médiations citoyennes). Quelques extraits de cette introduction se trouve ci-dessous .
    introduction
    « Gérés autrefois par les patriarches et notables, prêtres, élus et toutes les personnalités qui pouvaient jouer un rôle de socialisation, de nombreux conflits de la société se sont vu être confiés aux administrations publiques apparues comme seules interlocutrices, avec pour conséquences d’engranger les processus de dépossession des solidarités primaires jusqu’alors naturellement héritées.
    Pour les spécialistes de la gestion des conflits interpersonnels, intergroupes ou sociaux un accord se dégage, à savoir qu’après une augmentation des mesures politiques et des systèmes d’actions destinées à mieux gérer ou anticiper sur divers troubles sociaux, l’amiable tente de sortir du flou qui entoure son développement.
    Il est cependant notoire que plusieurs obstacles freinent sa portée, au rang desquels son manque d’appropriation par les citoyens. Alors que de nos jours, dans un contexte de réduction du rôle omnipotent des pouvoirs publics impactant ainsi le mieux vivre ensemble, il n’est plus important d’attendre que des millions de personnes soient condamnées, emprisonnées, séparées, déchirées pour des milliers de familles, traumatisées pour les enfants, ceci suite aux conséquences directes ou indirectes des différends. »
    C’est pourquoi, pour favoriser l’implication des jeunes dans le processus de gestion des conflits, l’association BTDC, dans le cadre de ces activités, a estimé nécessaire d’engager la marche vers la restauration de cette fonction de socialisateur aux populations, en engageant la sensibilisation des jeunes sur les méthodes de prévention et de gestion des conflits par la négociation directe entre les acteurs concernés ou par la médiation avec le concours d'un tiers neutre et indépendant, plus principalement les jeunes.
    Après quoi on a suivi les définitions des concepts de Médiation Familiale, de Médiation Scolaire, de Médiation Sociale et de Médiation Environnementale. le terme citoyenneté a été employé dans tous les quatre figures de styles,
    Discutions
    Au cours des entretiens avec ces jeunes, il s’est dégagé plusieurs préoccupations venant des participants, à savoir: pour la Médiation Familiale
    Le regard des parents su cette nouvelle approches de résolutions de différends
    L’attitude à adopter face aux parents

    pour la Médiation Scolaire
    la flexibilité des enseignants sur l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Médiation dans des différends intervenants en milieu scolaire.
    Les manières et méthodes de saisines
    L’attitude à adopter face aux professeurs

    pour la Médiation Sociale
    l’attitude à adopter face aux abus des hommes en tenues

    pour la Médiation Environnementale
    les capacités de managements des jeunes qui défèquent sur les trottoirs

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