APPEL A RATIFICATION DU TRAITE SUR LE COMMERCE DES ARMES

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YAOUNDE LE 23 DECEMBRE 2015
QUESTIONNAIRE POUR L’ÉLABORATION DE LA
POLITIQUE PÉNALE ANTI
CRIMINELLE AU CAMEROUN
Le présent formulaire est établi dans le cadre du questionnaire portant élaboration de la politique pénale anticriminelle au Cameroun, il est inspiré des deux instruments principaux que sont, le code pénal et son code de procédure notamment en matière de :
a)La constatation des infractions à la loi pénale ;
b) la recherche de leurs auteurs ;
c) l’administration de la preuve ;
d) les attributions des organes de poursuite ;
e) l’organisation, la composition et la compétence des juridictions répressives ;
f) le prononcé de la culpabilité ou de la non culpabilité ;
g) l’application de la sanction pénale ;
h) les voies de recours ;
i) ; les droits des parties et les modalités d’exécution des peines.
En dépit des pistes présentées dans le cadre ces divers instruments et mécanismes y relatifs, son but est de disposer une vision plus large sur la panoplie d’interventions auxquelles les pouvoirs publics peuvent orienter la répression, en dehors de l’application de la peine principale qu’est la privation de liberté. Elle vise à fournir d’autres pistes de répression au gouvernement Camerounais, pour lutter contre les actions des contrevenants ou du moins, apporter des pistes préventives, encourager la réinsertion des contrevenants, l’utilisation à bon éssian des multiples capacités humaines et techniques qui sont embrigader pendant de longs jours.
La démarche entamée afin de favoriser la confrontation sociale entre les acteurs qui définissent les normes d’incrimination et de sanction (députés, Magistrats, greffiers, gendarmes, policiers et gardiens de prison), des acteurs qui transgressent ces normes(détenus, prévenus, citoyens)et des acteurs qui réagissent à ces transgressions(avocats, huissiers, notaires, défenseurs de droit de l’homme), en vue de définir l’ensemble des démarches procédurales, par lesquels le corps social compte organiser les multiples réponses au phénomène criminel, pour maintenir la délinquance dans des limites supportables, de contenir ou de faire reculer le nombre et la gravité des délits et contre les activités délictueuses, déviantes ou antisociales intervient au moment où les membres de BRAIN TRUST FOR DEVELOPMENT AND CULTURE, s’activent avec dévotion dans le cadre de la promotion et la reconnaissance de la MEDIATION JUDICAIRE dans le système judicaire Camerounais.
Pour ce qui est du questionnaire ci-dessous, inutile de faire des renvois dans le code pénal et son code de procédure, ou à la loi portant création du tribunal criminel spécial, car toutes les questions ci-après ont été élaboré sur la base ces instruments, il s’agit alors de se prononcer comme un être humain qui a des droits et une certaine dignité et en respect de celle-ci. Même si pour d’aucun, il se posera la question de savoir si un acte proposé par la société civile en collaboration avec les acteurs de la chaine judiciaire et prit par le gouvernement pourra s’affranchir du respect intégral et pointilleux de la loi, que non, il s’agira juste d’une acte du gouvernement dans des circonstances exceptionnelles, ce dernier vient résoudre un problème précis, et du fait que les actes du gouvernement bénéficient d’un régime d’immunité juridictionnelle insusceptible de contrôle. Vos propos devront alors être orientés sur les insuffisances de la prévention, les hésitations de la répression, les changements à apporter, les structures et les procédures des systèmes de justice criminelle pour appliquer un régime de légalité d’exception.
propositions et participations ouvertes jusqu'au 30 Mai 2016
Jean Marie ALIMA
Questionnaire pour la politique pénale anti criminelle.docx
LOGIQUE HISTORIQUE DE LA LIBERATION DES 54 DETENUS.docx
La libération des 54 détenus abusifs de la prison centrale de KONDENGUI, par le Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de Yaoundé Centre Administratif, s’inscrit dans le cadre de l’une des stratégies de réalisation du projet de Volontariat en Médiation Judiciaire au Cameroun. Qui quant à elle, rentre dans celle de la mise en place de la profession de Médiation au Cameroun, qui est un projet de l’Association Brain Trust for Development and Culture, association de Droit Camerounais, régie par la loi N°90/053 du19 Décembre1990, portant sur la liberté d’association au Cameroun et enregistrée sous le N°0001234/RDA/J06/BAPP du 28 Novembre 2006.
En effet, parmi les diverses voies identifiés comme pouvant favoriser son implémentation, cette stratégie s’est présentée indiquée comme ne pouvant se faire ressentir comme menace à la réticence des autorités, car l’une des raisons pour laquelle les réformes échouent, c’est lorsque ces dernières sont pressenties comme menaces par les dirigeants en place.
Quoique vraiment embarrassé par l’attitude du Procureur de la République avec qui nous avons travaillé ensemble pendant ces 8 mois, et estimions trouvés non seulement une oreille attentive pour la pleine réalisation de ce projet, mais également, un homme de loi, hélas, nos espoir se trouvent ramenés au point zéro. Car, le fait qu’il ne nous ait pas reconnu la paternité de ce projet, ou nous donner la possibilité de s’adresser aux libérables comme convenus lors de ces audiences nocturnes (23heures parfois), ni aux médias comme convenus, nous donne à nouveau à recommencer des démarches auprès des 109 autres juridictions sur les 110 que compte le Cameroun. Toutes fois, puisque nous avons pour détermination de nous mettre au service de ce pays que nous pensons être le lieu ou nous avons peut être des contributions à apporter, nous remplirons nos devoirs toujours.
Au moment ou nous nous concentrons vers l’élaboration d’une politique pénale anti-criminelle (pressentie pour le mois d’Avril 2016).
Vivement que les autorités judiciaires nous offrent cette possibilité de servir ce pays en matière de respect des droits humains.